Sur »Naga (Part I) », Flèche Love présentait une partie sombre, torturée et pourtant si belle. Avec la deuxième partie, la Neuchâteloise commence sur des paroles en espagnol, qui se mélangent ensuite à l’anglais, pour nous faire naviguer vers un univers profond, lumineux, et envoûtant. Ce serpent musical qui traverse les genres, à l’image du très hip-hop »Achirontia Atropos » ou du tribal »Enceladus » dont les paroles nous donnent les frissons rien qu’en y pensant. L’artiste s’émancipe, laisse sa peau pour en créer une nouvelle, morceau après morceau. »My flesh cracks the light, wishing to escape » chante-elle sur »The Pythia Sound » – Flèche Love est probablement l’une des artistes les plus importantes de la scène culturelle helvétique, et »Naga » autant la première partie que cette nouvelle sortie, est là pour nous le prouver. Enivrant et jouissif. [LN]
Note : 4.5/5