En voilà un groupe atypique tant dans sa musique que dans son développement, PERIPHERY c’est avant tout le projet d’un homme, Misha Mansoor, qui a posté ses créations musicales sur divers sites avant de connaitre un petite notoriété dans le monde du métal. En 2010 sort le premier album du groupe très attendu par les fans et la critique qui mettra tout le monde d’accord sur le fait que Periphery fait partie du game désormais. Au fur et à mesure des années, des albums, des concepts voient le jour. Sans oublier la fanbase grandissante, Periphery est ainsi devenu un des piliers de notre musique préférée.

Nous voici en 2019, le petit nouveau pointe le bout de son nez. De son petit nom Periphery IV : Hail Stan, ce nouvel opus se veut un peu particuliers par rapport à ses grands frères. D’une part, le groupe a choisi de se concentrer pendant un an en studio pour peaufiner le petit dernier et d’autre part, ils viennent de fonder leur label, 3DOT, ce qui permet d’être plus à l’aise, autonome et indépendant. Il faut bien l’avouer, Periphery est un groupe un peu à part tant, comme on en a déjà parlé, dans sa carrière que dans son style musical. Enfant de deux mastodontes de la scène métal, Meshuggah et Dream Theater, qui sont d’ailleurs les principales influences de Misha et ça se remarque au premier coup d’oreille. C’est album est un mélange de genres, de sonorités… c’est un vrai medley de ce qu’est capable de faire et de ce qu’aime Periphery. Le morceau qui ouvre (Reptile) fait 17 minutes ! Rien qu’avec ça on est en droit de se dire que ce groupe ne veut pas rentrer dans les cases et a bien raison. À la fois doux et mélodieux que rentre dedans et ultra sauvage, chaque morceau a sa personnalité et le néophyte pourrait se demander si c’est toujours le même groupe qui joue. Même lorsque que la brutalité prend le dessus, Periphery trouve toujours un moyen de caler une touche de mélodie comme dans le second morceau « Blood Eagle » qui est une référence à une torture viking. Le troisième intitulé « CHVRCH BVRNER » pourrait très clairement figurer sur un disque de Dillinger Escape Plan tandis que « Garden In The Bones » est beaucoup plus abordable et gentillet alors que « It’s Only Smiles » pourrait figurer sur la BO d’American Pie ou n’importe quel Teen Movie amércain.

Vous l’aurez compris Periphery vient de sortir une pépite qui ne plaira pas à tout le monde dans son intégralité vu le nombre de styles différents composant l’album. Personnellement, c’est mon cas mais même si on n’accroche pas à tout, cela n’enlève en rien la qualité des compos et du travail fourni par le groupe.

 

http://periphery.net/

https://www.centurymedia.com/

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