AH les Hollywood Undead.…. On a tous des passions cachées, un peu honteuses, des fétichismes. Alors être amateur d’un groupe rap-metal qui porte des masques doit valoir quelques bons points chez le psy du coin !
Le combo californien, après un précédent opus plutôt décevant marquant une volonté d’aller explorer de nouveaux horizons et où malheureusement une piste sur 2 était oubliable, revient donc avec un 5eme album dénommé…. »Five ». Oui on a de l’imagination à revendre chez les HU.
Les premiers singles en rotation sur Youtube laissaient présager du meilleur avec l’énorme « California Dreaming », sujet cher au groupe, le non moins remarquable « Renegades » et enfin mais surtout l’un des titres de l’année « Whatever it takes » qui vous scotche le refrain dans la tête toute la journée.
C’est donc avec une certaine impatience que l’on attendait de recevoir l’intégralité de la galette. Et là….. Si le début de l’album tient ses promesses (les singles, Bad moon…..), la suite se révèle quelque peu… différente.
En fait les HU nous ont plus ou moins fait le coup de la comédie française. En somme, une bande annonce qui réunit les 3 moments drôles du film avant un long métrage plus ou moins consistant où en sortant de salle vous vous dites que 12€ cela fait un peu cher pour une bande annonce…..
Ce Five est ainsi composé d’excellents titres mais habitude maison la galette regroupant 14 titres, on oubliera assez vite les tentatives pop-électro ou rap (« Nobody’s watching » digne de Justin Timberlake, « Cadillac » avec B-real, la perturbante « Riot ») pour se concentrer sur la fin de l’opus centrant les bonnes surprises et le vrai Hollywood Undead notamment « Cashed Out » et son passage final, le tonitruant « Pray », le très classique « Bang Bang » ou les « We own the night » et « Your Life » 100% HU.
Pas un mauvais album au final, mais à trop vouloir partir dans tous les sens, attention aux HU de ne pas perdre le fil…. et ses fans au passage !
Bonus : le clip de « whatever it takes »