Tel le « Trône de Fer » le pouvoir ne se donne pas, il se prend.
Balzac a écrit « Tout pouvoir est une conspiration permanente », et Almanac a composé « Kingslayer ( sortie le 03 Novembre 2017)
Ce second opus nous promet de plonger dans un voyage meurtrier aux temps sombres des régicides. Intrigues aux temps des capes et épées sur fond power, voilà une combinaison qui est faite pour s’assembler, normalement…
Alors que la sortie de ce nouvel album a engendré de nombreuses chroniques et critiques élogieuses, je viens partager pour ma part un avis beaucoup plus réservé que mes confrères.
Je ne rentrerais pas dans les détails de la Bio du groupe, je vous renvoie pour cela à celle présente sur le site officiel qui est très bien fait, et très étoffée.
Malheureusement, je suis resté très mitigé lorsque j’ai écouté cet album et j’avoue que cela a été assez compliqué de formuler mes impressions dans cette chronique. Pour résumé, je dirais que cet album ne fait pas « mouche ». Si je prends des morceaux tels que « Regicide » ou « Guilty as Charged », les intro commencent bien, le son monte, chaque instrument prend sa place, on est dans l’attente d’un morceau qui va envoyer du lourd. Puis la rythmique démarre, et c’est là qu’est le hic d’après moi. En effet, dès que l’on passe aux versés le rythme général devient « banal », les voix restent classiques tout comme le reste des instruments et j’ai envie de dire que l’album prend les chemins du « power metal académique ». Et alors que je m’attendais à avoir une musique qui était à la hauteur de ce que promettait l’intro, mon sentiment est retombé comme un soufflet et finalement tout au long des pistes je suis resté sur ma faim.
Etant Fan de Rage, j’espérais quelque chose de la part de Victor Smolski qui me fasse tout autant vibrer. Malheureusement, j’en suis ressorti déçu. J’espère néanmoins que cela n’est que parti remise et que la suite d’Almanac me réconciliera avec cet album.