rammstein

RAMMSTEIN
PARC ET SUITES ARENA MONTPELLIER
23 AVRIL 2013
 

Aujourd’hui Daily Rock remercie chaleureusement OnTours pour nous avoir permis d’assister au concert de Rammstein donné à Montpellier.

Le concert commence à 20h00 , il est 16h30 quand j’arrive, le soleil tape fort, y’a déjà pas mal de monde, autan dire que l’attente va être longue.

Une chouette salle cette Arena de Montpellier, la deuxième plus grande de France après Bercy, donc on peut s’attendre à une soirée très chaude. Bon y’a quelques bémols comme la bière qui double de prix pendant la soirée et une quantité vendue qui ne correspond pas à ce que tu commandes.

Première chose à noter quand tu pénètres dans l’arène, c’est le fait que la fosse soit coupée en deux. En effet les 1500 premiers arrivés pourront vivre le spectacle au plus près des flammes. Le reste… la vue est parfaite de n’importe où donc on va se faire plaisir et voyager dans la salle.

La première partie est assurée par Joe Letz, le batteur de Combichrist qui s’est lancé dans une carrière solo de dj. Bon sur le fond y’a pas de soucis, mais sur la forme c’est autre chose. Le mec nous balance des remix de Rammstein à la sauce Dubstep, Electro, Drum’n Bass. Il faut avouer que aussi bien la musique, que les projections musicales c’était moyen. Quitte à balancer du Rammstein autant faire venir un groupe de cover (y’en a un très bon au Québec) avec de la pyro plutôt que ce mec , qui en plus adore qu’on l’insulte. Heureusement ce set d’à peine 25 minutes vient se conclure sur un « Fuck the dj, we want Rammstein » repris gaiement en cœur par l’assemblée. Bon autant moi j’ai pas accroché, autant j’ai l’impression que mes voisins ont groové.

Au moment où la dernière note de Joe se termine, le rideau central laisse apparaître un mur.

Une petite vingtaine de minutes plus tard les hostilités débutent.

Christoph Schneider déboule derrière ses fûts pour introduire le set par « Ich Tu Dir Weh ».

Chaque coup de batterie est ponctué d’explosion. Ça annonce la couleur. Till descend d’une plateforme projetant des jets d’étincelles qui doivent déjà donner des coups de soleil aux premiers rangs. Le chanteur dans son joli manteau tout rose, nous prouve cash que le groupe n’est pas là pour prendre le pognon et va assurément nous en mettre plein la vue.

Le set se déroule sous de bons auspices. Les musiciens arpentent la scène de long en large, notre bassiste recouvert d’une capuche tel un moine supplante les autres.

On a une scène en configuration habituelle, mais sans les gros ventilateurs présents dans les concerts extérieurs. Des structures amovibles en forme de croix… enfin tout le gros show habituel.

Le seul qui doit en « chier » si je puis dire, c’est Flake. Le gaillard, d’une part, parcourt je ne sais combien de bornes pendant le concert. On lui a installé deux tapis roulant, de ce fait, quelque soit son orientation derrière ses machines, il marche, il arrête pas. D’autre part celui-ci est mis à rude contribution tout au long du concert. Il se fait bombarder de feux d’artifice presque dès le départ du concert, il se fait assommer lors d’un solo, il se fait rôtir par un lance-flamme… même deux, sur « Mein teil ». La traditionnelle branlette géante sur « Bück Dich » fait toujours autant d’effet, au public, comme à Till et Flake. Et j’en passe pour le pauvre claviériste.

Évidemment je n’oublie pas toute la pyrotechnie, art dans lequel les Allemands excellent. « Sehnsucht, Asche zu Asche, Feuer Frei » avec leurs traditionnels masques lance-flammes et autres arcs enflammés, feux de Bengale. « Mein Teil » voit Till se transformer en boucher et attraper coup sur coup deux lance-flammes… le deuxième étant particulièrement balaise. Une énorme structure monte en arrière du groupe lors de « Wiener Blut » et se déploiera en forme de croix puis prendra feu au cours de « Ich Will ».  « Du Hast » résonne comme un hymne ce soir et« Ich Will » clôture la fin du set.

Un court instant de pause histoire de nous laisser nous remettre un coup de cette grosse machine de guerre à laquelle on vient d’assister et voilà que les lumières se rallument sur Flake derrière un piano et Till debout. Et c’est parti pour la communion du duo avec son public. Faut dire ce qui est, ce sont eux les figures de Rammstein. « Mein Herz Brennt » est juste, pour moi attention, le truc …. un moment qui restera à jamais gravé je crois. Putain quelle tuerie quoi. Et le public qui y va a fond sur le refrain j’en ai les frissons dans le dos juste d’y repenser. « Sonne » enchaîne ensuite.

Et le concert vient se conclure sur « Pussy ». Énorme pyro et surtout énorme phallus chevauché fièrement par Till qui prend plaisir à asperger de mousse les premiers rangs. Une grosse pluie de confettis viens s’ajouter à ça, les musiciens mettent un genoux à terre et remettent ainsi les pendules à l’heure. Rammstein… Rammstein… y’a rien à ajouter je crois.

On repart des étoiles plein les yeux, les gens ont le sourire et des souvenirs impérissables plein la tête. Enfin… on n’a plus le sourire une fois qu’on a passé 1h45 à essayer de sortir d’un parking vraiment mal foutu.

Merci à OnTours une fois de plus, à mon co-voitureur, à Nat et à Marine et évidemment à Daily-Rock.

Prochain passage en France aux Vieilles Charrues.

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