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J’ai beaucoup aimé Call To Arms (2011), puis j’ai adoré Sacrifice (2013) et j’aimais beaucoup celui-ci…avant qu’il ne sorte ! Le single Battering Ram m’avait mis l’eau à la bouche et je dois bien avouer que même après de nombreuses écoutes, je n’ai jamais réussi à rentrer dans cet album. En dehors de ce premier extrait prometteur, Saxon nous balance une flopée de titres passe-partout, sans âme et semblant sortir du même moule.
On sent les anglais un peu perdu, sans ligne directrice forte, naviguant un peu à vue et ne nous proposant qu’une succession de chansons bien interprétés (on parle de Saxon quand même) mais sans le petit truc en plus, le coup de génie dont sont capables certaines formations pour se hisser au sommet. L’aspect épique fait défaut et le single qui m’avait tant plu n’est pas confirmé, comme s’il manquait un-je-ne-sais-quoi pour me convaincre pleinement.
Un opus qui montre quelques défauts vous l’aurez compris et qui peut se scinder en deux parties, à savoir les morceaux qui conservent les influences du combo britannique sans être forcément convaincants, et ceux plus directs sur lesquels Saxon s’appuie depuis de nombreuses années. Si la qualité dans son ensemble reste acceptable, la déception n’en est pas moins profonde et la production très froide (qui plombe du coup quelques titres) ne convient pas ou très peu au groupe.
Sans être totalement mauvais, Battering Ram reste cependant plus remarquable par son côté historique (21ème album tout de même) que par la qualité de son contenu. Un poil en dessous des très bonnes productions précédentes et un brin poussive, cette nouvelle livraison du quintet est à réserver aux curieux ou destinée aux true fans, qu’on se le dise !

1 COMMENTAIRE

  1. excellente analyse, saxon est mon groupe préféré depuis toujours, mais alors cette fois ci c’est la douche froide !!! Quelle déception, des titres trop modernes, parfois prog, des changements de rythme à tout va. Que dire du titre kingdom of the cross qui a plus sa place sur une bo de film que sur un album de hard rock. L’association biff (sans doute encore dans le projet scintilla) et nibbs (archi fan de slayer et de king’x entre autre) au niveau de l’écriture est décevante, malgré leur talent respectif (la voix de biff se bonifiant pourtant au fil des années) Les duels de guitare manquent à l’appel, malgré tout présence obligatoire au zenith de paris le 15 novembre, pour l’affiche old school motorhead, saxon, girlschool !!!!

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