En 2011, Hammerfall nous proposait un succulent album avec « Infected » qui envoyait grave la sauce. Là, on pourrait penser que Hammerfall (affublé d’un nouveau musicien en la personne de David Wallin derrière les fûts) vient nous proposer un retour aux sources pur et dur. Quelqu’un me contredira en écoutant des titres comme « Hector’s Hymn » et » Wildfire »? Non, je ne pense pas. Tiens pendant qu’on parle d’Hector, la mascotte qui avait été créée lors du premier album « Glory to the Brave » par Andreas Marschall, hé bien, on a là aussi un retour aux sources car le dessinateur en plus d’avoir œuvré sur les deux premiers albums, revient ici avec une nouvelle œuvre reflétant la hargne, l’engagement mis par le groupe dans cet enregistrement. Les guitares oscillantes, tantôt entre un Heavy dans la pure tradition, tantôt avec des plans « heavy speed », sont groovy à souhait. Les petits solis sans exubérances aucunes nous fond lentement headbanger. Le nouveau batteur s’en sort plutôt bien et martèle ses fûts comme un beau diable mais tout en gardant une certaine subtilité dans son jeu. Le titre éponyme de l’album sonne déjà comme un hymne pour le groupe. Les chœurs parfois moins présents sur les albums précédents, retrouvent ici toute leur place. Le chant de Joacim Cans est au poil. Le chanteur a tout de même une sacré palette vocale et porte haut l’étendard des grands chanteurs de heavy qui ne prennent pas une ride (pas comme un certain bruce). Bref, un fort bel effort qui nous est proposé par Hammer fall. On devrait très certainement retrouver le groupe sur la route cet été pour le plus grand plaisir des amateurs de heavy groovy et burné.
Nuclear Blast
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