Alors qu’ils sont de passage en terre phocéenne, on a profité du début de soirée pour rencontrer les membres de Get The Shot.
DRF : 4ème passage en terre phocéenne pour Get The shot, quel souvenir vous retenez de vos dernières venues ?
Get The Shot : La chaleur !! L’action dans le pit, ça bouge beaucoup. A l’image de sa ville, le pit bouge beaucoup.
DRF : Depuis 2 ans et la sortie de « No Peace In Hell » qu’est ce qui a changé au sein de Get The shot et qu’est-ce que cela apporte au groupe ?
Get the Shot : Plus d’expérience de tournée. On est venu 6 fois en Europe au total, dont 3 fois dans la même année. On a fait beaucoup de tournées et pas mal de tournées internationales, donc l’expérience.
DRF : Comment vous voyez cet album et l’évolution de votre musique depuis le début du groupe ?
Get The Shot : je pense que c’était une évolution naturelle et nécessaire aussi. A partir de 2012 le Line up au sein du groupe avait commencé à changer beaucoup. « No Peace In Hell » est le premier album réunissant tous les nouveaux membres du groupe et auquel ils pouvaient contribuer. On a été recherché un son plus originel dans le Métal, prêt de ce que moi j’écoutais quand j’étais plus jeune. L’évolution était naturelle et nécessaire, ça permettait de passer à une autre étape. Je pense que de plus en plus, ce côté Cross-over Thrash Métal Hardcore c’est ce qui nous qualifie le mieux. Ça nous habille bien et ça nous permet de ne pas refaire deux fois le même album non plus.
DRF : Vous êtes certainement en train de bosser sur votre prochain album, est-ce qu’on peut avoir quelques petites info sur ce que ça va être ?
Get The Shot : ce ne sera pas radicalement différent de ce que « No Peace In Hell » , mais cependant je dirais qu’il y aura une touche un peu plus Métal et plus lourde aussi. On rentre en studio en Octobre et l’album sortira certainement en février ou mars, donc c’est certain que vous nous reverrez l’année prochaine.
DRF : Est-ce que vous allez encore le sortir sous le label Useless Pride et pourquoi le choix de ce label français d’ailleurs ?
Get The Shot: Je ne peux pas vraiment me prononcer sur tout ça, mais c’est sûr que la collaboration avec Useless va continuer. Que ce soit avec des rééditions, là ils vont sortir « Perdition » en vinyle, du merchandising, que ce soit pour la réédition du vinyle de No Peace In Hell. C’est certain, on va commencer à travailler avec eux. Pour le prochain, je ne sais pas quoi dire et je ne vais pas m’avancer.
DRF : D’ailleurs vous allez ressortir votre premier Ep en vinyle ?
Get The Shot : Si l’intérêt y est pourquoi pas.
DRF : Ben y a de l’intérêt chez certains de mes collègues
Get the shot : L’intérêt chez tes collègues peut être, l’intérêt au sein du groupe c’est différent.
DRF : Parlez-nous un peu de cette web serie « projet des bouleaux » à laquelle vous avez participé récemment.
Get The Shot : le « des bouleaux fest ». Mickael, ça fait des années qu’il tourne avec nous comme tour manager ou directeur technique, c’est un bon copain. Il est très actif dans son petit village en banlieue de Montréal, un village qui s’appelle Mirabelle. Il essaie d’organiser un festival annuel qui a lieu d’ailleurs fin août. Là il se bouge pour faire venir des groupes de renommée internationale, on y a déjà vu Unearth, Merauder. Et chaque mois il organise aussi le « projet des bouleaux », pour permettre aux jeunes de s’intéresser à la culture, à la musique de tout horizon et on a eu la chance d’y être invité
DRF : Certains groupes trouvent que booker des dates proches des festivals cela relève parfois de la galère. Vous vous compliquez la chose en proposant deux tournées européennes en moins de 6 mois. Vous partagez cette impression de difficulté ?
Get The Shot : C’est certain qu’avec les festivals et l’été, ça a été compliqué de la boucler. C’est les vacances, certaines salles sont fermées, les gens sont en congés, les étudiants ne sont pas là. Donc cette fois ça a été compliqué. C’est pour ça qu’on a fait plusieurs fest et on a été dans les petites villes d’Allemagne, on a été chercher l’auditoire dans les petites villes qui sont un peu éloignées des grands festivals. On a été chercher les dates une par une plutôt que l’auditoire vienne à nous en festival.
DRF : On dit toujours qu’il y a une unité au sein du milieu Hardcore, que le Hardcore est une grande famille. C’est un sentiment que vous retrouvez tout au long de voyage et à travers les divers pays ? Ou l’expression « y a des cons partout » prend souvent son sens ?
Get The Shot : Il faut relativiser la chose. Ce n’est pas vrai qu’il y a une vraie unité au sein de la scène Hardcore. Je pense qu’au contraire c’est comme dans n’importe quelle autre réalité sociale, c’est conflictuel, c’est dialectique, les gens ne s’aiment pas tous nécessairement, cependant, quand on dit que c’est une grande famille, c’est vrai. Les liens de solidarité qu’on tisse au sein de ce milieu sont plus forts que ce que tu peux trouver dans n’importe quelle autre sphère. Il faut comprendre que la solidarité au sein du Hardcore, les amis qu’on se fait au sein du Hardcore deviennent littéralement une première famille. On ne peut pas dire que tout le milieu Hardcore est campé sur la solidarité et l’unité car se serait ridicule. Par contre l’avantage c’est que ça suscite des bonnes idées. Et c’est ça que je trouve important dans le Hardcore, ce n’est pas nécessairement que tout le monde s’aime, soit fraternel ou camarade, mais qu’il y ait des bonnes idées qui ressortent, le tout dans un respect mutuel.
DRF : Qu’est ce qui rapproche Get The Shot des mecs du Los Herbos Crew en Vendée ?
Get The Shot : Los Herbos Crew c’est les premiers à nous offrir une date en Europe en 2013, ils nous ont bookés à La Roche-sur-Yon , et derrière il y a eu une longue histoire d’amitié. Ils sont venus nous visiter au Québec. Là, on a pris deux jours pour se retrouver avec eux, se reposer, discuter. C’est une amitié qui surpasse le musical, le business si je puis dire, c’est des réels bons copains.
DRF : Ieper, Motocultor , Superbowl Of Hardcore j’en passe et des meilleurs, à quand le Hellfest ?
Get The Shot : Je te dirais bien l’année prochaine, on attend l’invitation, on a rencontré le responsable com du Hellfest, maintenant on attend.
DRF : Quel groupe vous a le plus marqué lors de votre tournée estivale ?
Get The Shot : Iron Reaggan au Ieper, un show énorme, les « Eat Me Fresh » de république Tchèque
DRF : Quand vous venez en France vous préférez quoi : la bouffe, le vin ou les femmes ?
Get The Shot: On va dire les falafels.