Nouvel ogre du death metal romand, les Fribourgeois ont sorti leur premier album ‘Tormenting Attractions’ en janvier dernier. Rencontre.
Le style de votre pochette m’est familier, qui l’a dessinée ?
Florian : Le choix de l’illustration a été assez difficile pour nous, on fait essentiellement de la musique et on n’a pas une grande sensibilité graphique. C’est dur de déterminer à quoi peut ressembler notre univers, visuellement. On a finalement contacté Jon Zig, une valeur sûre. C’est un artiste américain qui a pondu énormément de pochettes d’album, dont certaines de Suffocation, Dying Fetus ou Disgorge. Ce qu’il fait est très sombre, très morbide mais aussi très diversifié. Il s’est montré sympa avec nous, un type humble, les pieds sur terre.
Votre death metal m’a paru à cheval entre deux époques, vous avez le même sentiment ?
Lionel : Je pense que nos riffs tiennent beaucoup de Death de la première époque ou de Obituary, avec des tremolos assez mélodiques. En revanche, ce qui donne l’air technique, c’est l’aspect déstructuré. Peu de 4/4, beaucoup de changements de rythmique, ça donne l’impression que c’est technique, mais les riffs en eux-mêmes ne sont pas si sophistiqués.
En 2013, vous aviez fait une tournée en Ukraine, comment ça s’était goupillé ?
Simon : Ah, c’était une belle aventure ! On avait sorti un split avec Regicide Decease, sur un label qui fêtait ses vingt ans, et organisait une tournée pour fêter ça. Ils nous ont demandé si on était motivés, pour nous c’était une grande première de faire toute une tournée à l’étranger, on a répondu oui ! On a passé de superbes moments. Les gens y ont les crocs, je pense que peu de formations doivent venir jouer dans les petites villes, du coup leur motivation est décuplée lorsqu’un groupe de metal passe.
FICHE CD
‘Tormenting Attractions’
Autoproduction