‘Holy Hell !’. Si on vous demande de parier sur la première réaction après l’écoute du nouvel album d’Architects, vous partez sur du sûr avec cette expression. Ça et une question : Architects nous décevra-il un jour ? Avec ‘Holy Hell’, les britanniques nous offrent non seulement onze titres puissants, mais surtout d’une qualité non négligeable. Ce huitième album s’ouvre avec ‘Death is not defeat’ qui prend directement aux tripes. Véritable lettre ouverte suite à la disparition de Tom Searle en 2016, on ressent toutes les émotions au travers desquelles le groupe est passé durant cette période difficile.‘Hereafter’ continue sur cette même lignée. Lorsque le refrain retenti, c’est comme si on vous donnait un coup dans le ventre qui fait sortir les paroles de votre bouche. ‘Royal Beggars’ et ‘Modern Misery’ ralentissent un peu (pas trop quand même) le rythme, la première faisant presque office de ballade avec des parties cleans mélodiques. ‘All is not lost […] Holy Ghost, nothing lasts forever‘, ‘A Wasted Hymn’ terminent l’album avec ces paroles et, honnêtement, il est dur de ne pas retenir ses larmes.
C’est un album de souffrance, le groupe l’a dit et on le ressent. Cela n’a pourtant pas empêché Architects de rester fidèle à lui-même et de nous offrir, sans aucun doute, l’album de l’année.
Note : 5/5