Dixième album pour ce groupe de post-rock instrumental provenant tout droit du Japon. On se retrouve bercé entre une mélancolie déchirante et une envie de survie vibrante, les passages doux succombant doucement à des séquences poignardant droit dans le thorax.
La musique instrumentale est un art qui doit transmettre son émotion sans pouvoir se reposer sur des paroles ; dans le cas de MONO, cet art est entièrement maitrisé. Seule exception à la règle de l’instrumental : la voix éthérée de Tamaki durant ‘Breathe’ qui confie une fragilité brisant le coeur. Les neuf titres dépassent tous les cinq minutes, voir dix (sauf l’introduction), permettant de s’immerger complètement dans leur œuvre qui nous fait ressentir notre humanité sombre, chaotique et mélancolique.
Note :3.5/5