La deuxième édition du Road Sweet Road Fest aura lieu le samedi 15 décembre aux Caves du Manoir à Martigny et promet déjà une chouette soirée !
Road Sweet Road Records c’est la rencontre de deux amis, plus de 300 concerts organisés et quarante productions d’artistes suisses et internationaux en format CD, cassette, vinyl. C’est aussi deux festivals (le premier a eu lieu à l’Usine de Genève et le second aux Caves du Manoir à Martigny).
Une fois Road Sweet Road délocalisé une amitié est née et le label organisera plusieurs house show. Ce qui permettra de le faire connaître petit à petit dans cette région et de continuer ces activités de promotion et de production.
Luke Hilly : créateur du label Road Sweet Road Records. Les débuts se passe dans son bar le Tiki’s à Genève afin de supporter la scène local, Folk-punk avec des artistes comme Tim Vantol (Hollande), Gipsy Rufina (Italie) ou Greg Laraigne (Suisse – France). Après plus de trente productions dans le genre et la fermeture du bar en 2011, il délocalise le label et s’établi à Sion en Valais.
Alain Juillard : co-organisateur d’un festival alternatif sur les hauts de Montana, quelques années plus tard co-organisateur de l’Inumanus festival à Martigny. C’est lors d’une tournée Road Sweet Road à Sion qu’il rencontre Luke Hilly et lui propose une date pour la suite du tour.
Artistes du festival :
Gipsy Rufina c’est plus de dix ans sur la route ou il écume son folk-blues à la hobo. Banjo, cigare box et stomp, Gipsy vous emmènera dans un monde sorti d’un vieux western spaghetti version Tarantino. Il a sorti plus de sept productions sur tous les supports possibles.
Après des centaines de concert dans le monde entier, Gipsy est sans aucun doute un pilier du genre. Depuis 2007, Gipsy et Road Sweet Road Records collaborent sur plusieurs albums et cassette.
Thomas Schoeffler Jr. Un rocking chair berce un vieillard sous l’auvent d’une cabane de montagne, un ciel couleur ocre se couche derrière les pins et des renégats hurlent à la mort devant les portes d’un pénitencier du Midwest. Ce sont quelques-unes des images de la musique de Thomas Schoeffler Jr, images d’un blues sanguin et d’un folk cendreux.
Images d’un one-man band dont on ne sait plus s’il possède ses instruments ou si ce sont eux qui le possèdent. Où les cordes claquent puis caressent, où l’harmonica déchire le coeur, et la voix, reconnaissable entre mille, porte crânement les couleurs des condamnés, des bannis et des amours non-renouvelés.
Wooden Shields est un trio de rock parisien, formé en 2013 et taillé pour les grands espaces.
Leur « Heavy Blues » bien senti, mélange instinctivement le blues dépouillé et rugueux du Mississippi au pub rock 70’s.
Difficile de ne pas cogner le sol en rythme, du talon de vos santiags, quand ils vous envoient leurs mélodies entraînantes et leurs riffs bluesy, dépoussiérés à coup de fuzz baveuse et de slide affuté.
Une section rythmique aussi lourde que primitive tient en place cette échappée sauvage qui fonce tête baissée, le nez dans la poussière, à la conquête de l’Ouest.
Ronan one man band Pas de tape-à-l’œil, peu d’effets, Ronan le solide gaillard qui entre en scène, favoris, brosse et yeux gris sombre dans un visage ferme et carré lui donnant l’allure d’un loup, recherche le cœur du blues : l’intensité par la maîtrise, l’émotion par la simplicité.
Patiemment, discrètement, presque sans promotion, le compagnon du blues breton (France) s’affirme année après année comme incontournable sur la scène blues française.
Peu de présence médiatique, Ronan est dans son atelier, son studio, son foyer plutôt que sur les radios : quand il apparaît sur scène, le grand public, le plus souvent, l’ignore encore – mais un concert suffit à faire de lui une évidence, un souvenir qui ne s’effacera pas.