Au moment de pondre ces lignes, ma fenêtre offre le spectacle d’un hiver qui s’accroche effrontément. Mon sauveur sera le premier album de The Yelins. Tapis de claviers fleuris, guitares pétillantes, petite flûte champêtre, arrangements luxuriants, et au-dessus une voix qui accroche la lumière. Les Genevois débarquent dans nos salons comme explose une journée de printemps, tout en couleurs et brillance. Quelque part entre rock psychédélique optimiste et pop sensuellement tendre, sans oublier quelques effluves de folk pastoral. Si le combo emmené par le chanteur Laurentz Lozano joue à fond la carte d’une musique flamboyante (‘Tangerine‘, ‘Treasures In Disguise‘), il sait aussi se montrer plus sombre, plus sobre, dévoilant une mélancolie éthérée (‘Home Town‘). Je crois que je peux ouvrir la fenêtre.
Note : 3.5/5