Le groupe anglais était omniprésent sur la scène musicale ces deux dernière années, et leur nouvel album ‘Broken Machine’ a de quoi les faire durer encore quelques années de plus ! Rencontre avec Connor, tête pensante et cordes vocales du groupe.
Votre premier album est sorti il y a deux ans, et vous n’avez fait que tourner depuis. Où avez-vous trouvé la force et la volonté de sortir un second album aussi vite ?
Par pure persévérance. Je dois avouer que cela a été difficile ne faire tout ça : nous avions à peine fini le premier album que nous enchainions le deuxième, sans oublier de tourner. On ne voulait pas laisser ces bonnes idées de côté, et avons donc préparé une bonne palette de morceaux avant de se lancer là-dedans. C’était très pénible, mais ça en valait la peine.
Vous avez donc enregistré pendant que vous tourniez ?
En majorité, oui. On vit sur la route, en fait. Lorsque l’on voyage d’une ville à l’autre, on écrit. Tu ne peux pas jouer à Fifa éternellement.
Un morceau plus dur à écrire que les autres?
Je dirais ‘Particles’. Le plus dur, c’était qu’il sonne bien. L’écriture était facile, mais faire en sorte qu’il colle et qu’il soit intéressant de manière sonore, c’était un vrai challenge !
Comment avez-vous gardé votre identité, malgré vos nombreuses influences sur cet album ?
Les artistes aiment bien mélanger les genres. Notre génération écoute de tout : on n’est plus dans les années 70 où tous les fans de Led Zep n’écoutaient que Led Zep. Je pense qu’on ne trouvera jamais un genre auquel se coller, et franchement je n’en ai pas envie. J’aime écouter du hip-hop et des chanteurs de jazz. Dom écoute de la dance, et Joe écoute Tom Petty, on amène plein de saveurs différentes pour créer notre genre musical, et j’aime ça.
Qui sont les femmes sur votre pochette ? Et en quoi sont-elles liées à ‘Broken Machine’ ?
Mes tantes. Non j’en sais rien. Elles sont juste des modèles pour notre idée de kintsugi. C’est un art japonais qui répare les pots cassés avec une résine dorée, ce qui les rend encore plus belles et uniques. Cela représente bien les aspects liés à la santé mentale, qui ressort sur notre album. L’idée d’avoir quelque chose de brisé, mais la beauté de voir cela se transformer en quelque chose d’encore plus beau. [AMe]
Fiche CD :
Nom de l’album : ‘Broken Machine’
Label : Sony Music
Note : 4.5/5