Il s’en est passé des choses dans la vie de Death Angel. Depuis 1982, beaucoup de hauts, de bas, de concerts, de remaniements, d’albums, bref un groupe qui a 37 ans en a vu et en a fait des choses. Et le pire, c’est que ce n’est pas fini car les californiens sortent leur dixième intitulé « Humanicide ».
Dès le premier morceau éponyme, le ton est donné : Death Angel est en forme ! Leur thrash est toujours aussi efficace, puissant et loin d’être monotone. Chaque morceau a sa petite particularité ce qui donne à l’ensemble un goût riche et varié. Depuis 2009, le line up a l’air stabilisé après moultes péripéties et c’est peut-être grâce à ça qu’ils arrivent à créer une petite pépite à chaque sorti d’album. Tout n’est pas rose bien entendu mais dans sa globalité, cet album a du potentiel. Les deux premiers titres « Humanicide » et « Divine Defector » défouraillent tout ! Le troisième « Aggressor », quant à lui, est scindé de passages plus lents et mélodiques sans pour autant être inintéressant. Le suivant « I Came For Blood » est l’un de mes préférés sur cet album car le riff de base, très Rock’n’Roll, le fait groover comme un titre d’Elvis en avance rapide. « Immortal Behated » se veut un peu plus lent et mélodique que ses prédécesseurs mais permet à nos esgourdes de faire un petit break car, avec « Alive And Screaming » c’est reparti pour un tour. Le reste de l’album se veut de bonne qualité même si rien ne vient se démarquer sauf, peut-être, « Revelation Song » qui ne ressemble en rien aux autres titres. Très très heavy années 80, ce titre est assez surprenant lorsqu’on ne s’y attend pas. L’album se finit en apothéose avec « Of rats And Men » qui conclut avec brio ce nouvel effort de Death Angel.
À la croisée des chemins au niveau musical, Death Angel c’est comme si Testament et Slayer avait forniquer avec Iron Maiden et Scorpion pour nous pondre un thrash survitaminé et technique à la fois. Franchement, j’espère qu’ils continueront longtemps sur cette lancée.