Au Hellfest, une part non négligeable de concerts se passe sur la scène du Off. Cela permet de supers moments avant la grande messe mais aussi de belles découvertes. Cette année, nous avons rencontré l’un de ces groupes : Charcoal.
Pouvez-vous nous présenter en quelques mots Charcoal ?
Cyril : Charcoal c’est quatre supers copains, qui ont décidés un beau jour, de faire du rock n’roll, du rock n’roll qui nous parle, du rock n’roll des familles, du rock n’roll à papa mais avec un son moderne.
Stephane : En fait il fallait qu’on fasse quelque chose. On a mis sur un bout de papier, tout ce qui nous a influencé, tout ce qu’on écoute, et ça a donné un truc qui est quelque part entre Kiss et Motorhead. On a des influences fin années 80 en ce qui me concerne, des influences Hard-Rock style ACDC, il y a aussi un peu de Ramones, et de la vague suédoise style Backyard Babies, Hellacopters etc…Un melting pot de tout ce qu’on écoutait en somme. Et puis il y a le fait que nous, on n’avait jamais joué ensemble mais on avait super envie de le faire depuis toujours et donc avec toute cette culture qu’on a assimilé après trente ans d’écoute, on avait envie de créer quelque chose.
Mais comment vous êtes-vous rencontrés ?
Stephane : Cyril et moi on se connaissait déjà, on est très amis. Cyril connaissait Damien car ils avaient travaillé ensemble. Moi je connaissais Fabrice par rapport à son show qui s’appelle le ‘Fernando Rock show’, je savais qu’il était musicien. Avant tout, ce sont des histoires d’amitiés parallèles, des histoires d’amitié communes et une envie complètement sincère et collective. Après quelques albums avec mon ancien groupe et une fin prématurée j’ai retrouvé Cyril et on s’est dit on ne raccroche pas ce n’est pas possible. Ça c’est donc, ensuite, passé de la manière la plus simple et naturelle du monde.
Cyril : On fait aussi partie du plus grand collectif de jammeurs de France qui a été créé par Fabrice justement qui est ‘That’s my jam’ et donc on a trouvé un batteur dans la jam.
Stephane : ça a matché comme ça et donc on est ensemble tous les quatre depuis avril 23. Et on a un début d’existence depuis fin septembre et si on nous avait dit l’année dernière qu’on serait au Hellfest un an plus tard, je n’y aurais pas cru.
Cyril : c’est une belle aventure musicale mais surtout humaine.
Stephane : et ce qui est fou aussi c’est la genèse, le bouche à oreilles, les potes qui nous invitent sur des dates comme les Locomuerte sur leur date à la Boule Noire. Et puis les premiers rapports avec les gens et la presse sont très positifs. Tout cela nous a énormément aidé a identifier le projet. En fait, nos réseaux respectifs nous aident et notre envie collective prends vraiment. Je suis tellement étonné et flatté de toute cette bienveillance, et j’ai vraiment hâte de la suite maintenant.
Et du coup au Hellfest-Off, qu’avez-vous ressenti sur scène ?
Un concert unique où on avait une vraie pression car c’est quand même le genre de truc ou si tu te foires, c’est chaud. Personne n’est parfait, on n’est pas encore expérimenté car on n’a pas tous les automatismes ensemble mais on y croyait. On a même eu de l’aide de Nico des Locomuerte et c’était super important pour s’assurer que tout fonctionne etc. On a vraiment profité de son expérience à lui. Une entraide entre groupes, musiciens c’est plus que normal pour nous. On l’a toujours fait à titre individuel et je crois qu’on nous le rend bien.
Cyril : bien qu’on dise le contraire : Nice boys plays rock N’Roll !
Et donc quels sont vos futurs projets ?
Stephane : c’est d’abord le tournage du second clip cet été. J’espère qu’on sera en mesure de monter le troisième qui est en cours d’élaboration. On a aussi des supers dates à venir notamment un festival a La ferte sous Jouarre : le Fertois Metal Fest. Entre temps, en septembre, on enregistre un single de Noel. On va faire une émission spéciale avec le Fernando Rock Show aussi de Noel. On organise notre premier festival le 30 novembre ou on invite trois autres groupes qui sont dans notre mouvance. On va aussi faire des petits rendez-vous dans un lieu qu’on adore qui s’appelle le Stock à Mennecy pour être avec les gens et travailler le projet avec eux.
Cyril : La Charcoal Armada, pour préciser, c’est un peu comme la Kiss Army mais avec beaucoup moins de moyens.
Stephane : Tout cela c’est un moment de partage avec les gens qui nous suivent pour leur demander ce qu’ils en pensent etc notamment dans le choix des singles par exemple. On est des vrais gens, on fait de la musique pour des vrais gens et nous si on fait des Meet&Greet ce sera plutôt des Meet&Grill.
Auriez-vous un mot de la fin pour nos lecteurs ?
Cyril : Suivez-nous sur nos réseaux, notre site web, téléchargez l’EP sur M&O Music.
Stéphane : allez écouter notre musique partout, sur toutes les bonnes plateformes et rendez-vous pour le single de Noel qui va tout défoncer !
Photos @CFK Photographies
https://charcoal.rocks/