Le réveil est particulièrement difficile ce matin. Avant d’entamer l’ultime journée au Rock The Lakes, nous avons décidé de nous rafraîchir les idées au lac de Neuchâtel. Chaque jour passé à ce festival renforce mon envie de l’ajouter à ma liste des incontournables. Quel luxe de pouvoir se baigner tout les matins ! Que ce soit en voiture, à pied ou même en bus, tout le monde peut accéder aux différentes plages des environs en très peu de temps.


Après une interview très sympathique avec Sozos et Paul de Gloryhammer, nous nous dirigeons pour assister au concert de Blackbriar. Je capitule rapidement face au soleil brûlant et retourne sous une tente. Cependant, notre emplacement nous permet de voir le show sans problème. C’est assez intéressant, avec une voix aiguë et mélodieuse qui rappelle un peu celle d’Anna Murphy dans Cellar Darling. Malgré sa petite taille en comparaison au reste du groupe, Zora se démarque grâce à ses gestuelles amplifiées par sa longue robe florale et ses cheveux rouges. Devant un public attentif, les Hollandais présentent leur nouvel album qui sortira fin septembre. C’est une belle découverte, bien que nous restions sur notre faim en ce qui concerne le chant qui est un peu trop plat sur la durée du concert.

On entame la fin de l’après-midi avec Gloryhammer. Comme le veut la tradition, le concert démarre sur « Delilah » chanté par Tom Jones en grandeur nature en carton. Le soleil tape tellement fort que Sozos oublie d’enlever ses lunettes de soleil pendant la première chanson. Dans la fosse, l’ambiance est au rendez-vous. Les fans chantent haut et fort. Malgré des tenues qui paraissent étouffantes par cette canicule, le groupe se bat avec brio contre les différentes forces du mal intergalactique. En ce qui concerne la qualité du son, c’est top. Quel plaisir de pouvoir enfin chanter à pleins poumons les morceaux du nouvel album « Return to the Kingdom of Fife« , sorti le 2 juin dernier. Bien évidemment, les « Hoots, Hoots, Hoots ! » résonnent tout au long du concert et atteignent leur apogée lors de « l’enfilade de bière » du demi-dieu, Hootsman.

Peu à peu, d’impressionnantes structures métalliques envahissent la scène. De chaque côté, deux Cobras aux yeux rouges surveillent les plaines de Vallamand. Malgré les 35°C à l’extérieur, Epica ne lésine pas sur les effets pyrotechniques et nous en met plein les yeux tout au long du spectacle. Sur scène, le groupe est actif, complice et proche de son public. Les Hollandais clôturent leur tournée estivale en beauté devant une foule en total admiration. Le monde est présent et se déchaîne sur « Consign to Oblivion » en créant un grand « wall of death« . C’est sans aucun doute le concert le plus impressionnant de la journée.

On conclut cette deuxième édition du Rock The Lakes avec les pères fondateurs du power metal, Blind Guardian. Très attendus par la foule, c’est tout le festival qui est présent pour célébrer la venue de ces légendes. Les Allemands accompagnent leurs morceaux par une bonne quantité de fumée, de lumières et de stroboscopes. Au fil de la soirée, le soleil cède sa place à la lune. Avec l’obscurité grandissante, le spectacle lumineux s’intensifie. On voyage à travers les décennies avec la setlist. Le quatuor n’a pas perdu de son énergie et aime toujours autant interagir avec son public. On termine en beauté avec leur incontournable « Valhalla« . Comme le veut la tradition, les festivaliers prolongent au maximum le refrain de la chanson même après le départ du groupe.

Nous avons passé trois jours incroyables. Tout d’abord, la configuration à taille humaine permet de se déplacer rapidement et facilement à travers le festival. La programmation, intéressante et variée, offre au public un voyage à travers les différents styles musicaux. Sur le plan organisationnel, c’est au top. Face aux imprévus de dernière minute, comme la canicule, le Rock The Lakes n’a pas tardé à mettre en place plusieurs moyens de rafraîchissement, tels que des jets d’eau et des brumisateurs, ainsi que des distributions d’eau fraîche dans l’ensemble du site. En ce qui concerne la nourriture, que l’on soit omnivore, végétarien ou végétalien, chacun y trouve son compte au stand de restauration, avec des prix abordables.

C’est donc sans modération qu’on te conseille ce charmant petit festival suisse.

Plus d’infos : rockthelakes.ch

Jette un œil sur les autres jours du festival :

RTL – J1 :  daily-rock/rock-the-lakes-2023-j1

RTL – J2 : daily-rock/rock-the-lakes-2023-j2

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