Pendant que le Canadien de Montréal recevait une dégelée (ou pas, je n’écoute pas le hockey), j’étais au Corona pour voir Big Wreck. Un groupe que vous avez probablement entendu à la radio sans nécessairement les reconnaître, car ils sont actifs depuis le début des années 1990. Auteur du hit «That Song» qu’ils ont joué en troisième (très bonne idée d’ailleurs la foule a embarqué au maximum), Big Wreck nous donne une leçon de rock ce soir. Entouré de fans finis, c’est ma première expérience avec ce groupe et je dois dire que je suis impressionné. Premièrement, le chanteur a une voix incroyable et il joue toute une guitare. Je n’ai jamais vu personne rocker une 12 cordes électrique depuis Glen Campbell (allez checker ça!). C’est un band qui a fait des milliers de shows déjà et va en faire au moins mille de plus… Ils n’ont rien à prouver. C’est un show de pro. La lumière est bonne, le son solide et les musiciens extraordinaires.
Pour renforcer la canadiennitée de la soirée, on a même eu droit à un interlude de «Ahead by a Century» des Tragically Hip. La foule a adoré. Le chanteur nous a pas mal époustouflés avec ses prouesses vocales et à la guitare slide.
À l’image du roadrunner qui est la mascotte du groupe, ces gars-là ne sont pas tuables. On a eu droit à au moins 8 changements d’instruments, des solos et des interludes musicaux de tous genres.
Donc mis à part la madame qui a pété devant moi durant le show, j’ai eu droit à un spectacle solide et professionnel. Personne n’est viré fou et personne n’est ressorti déçu.
Photo d’archive
