Alors que la saison des festivals tire tranquillement à sa fin, les salles reprennent doucement le flambeau en accueillant nos artistes favoris sur leurs planches. Le Centre Vidéotron ne fut pas en reste alors que la formation Greta Van Fleet faisait un arrêt attendu dans la Capitale-Nationale. Ce fut un retour très attendu depuis leur dernier passage au Festival d’été de Québec en 2018, tout juste avant les Foo Fighters. Très attendu, mais moins que je le croyais alors que plusieurs sièges et places au parterre étaient disponibles dans l’aréna en ce lundi soir.
C’est la fabuleuse musicienne Hannah Wicklund qui ouvre la soirée, parfois seule sur scène, parfois accompagnée par un guitariste et un batteur. Je dois avouer que ce fut une belle découverte pour ma part ; sa musique entraînante et sa voix très juste m’ont enchanté. La jeune femme de 22 ans semble sur une belle montée de popularité alors qu’elle n’a encore qu’un seul album en poche, sorti en 2018 : Hannah Wicklund & The Steppin Stones. Sa prestation d’environ trente minutes enchanta plusieurs personnes dans le public. Je vous encourage fortement à explorer son univers musical.
The Pretty Reckless entra ensuite sur scène après plusieurs années à ne pas être venu au Québec. Malgré la présence de plusieurs de leurs fans dans l’assistance, la foule présente était plutôt calme dans leurs applaudissements et leurs cris entre les chansons. C’est avec une reprise de la formation Soundgarden, Loud Love, que le concert débuta. Rapidement, les titres se sont enchaînés, trouvant un équilibre très apprécié entre les différents albums. La chanteuse, Taylor Momsen, tenta à plusieurs reprises de faire crier la foule, de les animer, avec un petit succès. C’est cependant avec les chansons Make me Wanna Die, Going to Hell et Heaven Knows, sans oublier la chanson titre de leur plus récent album, Death by Rock and Roll que les voix des fans se firent entendre.
C’est à la tombée du kabuki que le groupe originaire du Michigan enflamma littéralement la scène avec Built by Nations, de leur album sorti l’an dernier The Battle at Garden’s Gate. Ce dernier est aussi le thème principal de leur tournée alors qu’une grande majorité de la setlist est basée sur les différentes compositions le constituant. Une scénographie élaborée entourait la formation alors que les éléments rétro du spectacle, comme des amas d’amplificateurs, rencontraient une esthétique très futuriste avec des tours surmontées d’anneaux lumineux. Le quatuor offrit une prestation haute en couleur et en énergie sur Safari Song où le batteur offrit un solo incroyable vers la fin de la chanson tandis que le chanteur distribuait ses roses blanches au public. On retomba comme dans une montagne russe avec des titres comme Light my Love avant de bien retourner dans une spirale d’émotions avec The Weight of Dreams. Au rappel : Age of Man et le classique Highway Tune qui donna un bon frisson à chaque personne dans l’aréna. Montréal, ne manquez pas votre chance de les voir chez vous tout juste après nous!