Ce samedi soir à l’App’art de Trois-Rivières a eu lieu le lancement du tout premier E.P. des gars de Phoenix In Flames, band originaire de la région.
Je suis accueilli par Marty, le batteur du groupe, avec qui on jase de mise en marché des bands locaux et de la désolation de voir que si peu de monde se déplace pour des shows qui en valent souvent vraiment la peine. Le tout avec en arrière-plan les gars de Fernand Cognac qui réchauffent la place avec brio. Un petit tour backstage question de faire les présentations avec le reste des vedettes de la soirée, jaser quelques minutes de leur première expérience en studio et des projets futurs du band. Les gars sont vraiment sympathiques et déterminés.
L’ouverture du show de Phoenix In Flames ce fait avec une composition originale tirée de Rise From The Ashes, j’ai tout de suite vu les couleurs de ce groupe. Un chanteur / bassiste (Cornelius Black) aux allures et à l’attitude de Sebastian Bach (Skid Row), supporté par un clavier (Mike Danihells) et des percussions (Marty Legends) nous faisant revivre les belles années de Deep Purple et de Boston, le tout avec en avant scène 2 guitares (Paul Black et Japps) toujours solides et précises.
Cette précision s’est toutefois transformée en émerveillement, alors que les gars ont alterné entre compositions originales et covers bien choisis. Avec entre autre Living On a Prayer (Bon Jovi), Breaking the Law (Judas Priest), Fade to black (Metallica) et Comfortably Numb (Pink Floyd). J’aimerais justement revenir sur ces 2 derniers covers, ou la guitare de Japps m’a complètement jeté par terre. Sérieusement, Fade To Black was so tight (désolé, je n’ai pas trouvé de traduction qui pouvait décrire aussi bien ce que je venais d’entendre), et que dire de Comfortably Numb. On parle ici de s’attaquer à un des plus mythiques solos de toute l’histoire du rock, relevé d’une main de maître par ce talentueux guitariste. D’ailleurs, j’ai vraiment adoré leur version de ce classique de Pink Floyd.
Plus le show avançait et plus ils nous ont offert leurs compositions, qui furent vraiment appréciées par leurs supporteurs (et surtout supportrices) dynamiques et enjoués venus les encourager. Un heureux mélange de racines du rock à la sauce moderne. Un hard rock accrocheur qui fait du bien à entendre et aussi à voir, puisque les gars sans exception sont énergiques, surtout Cornelius qui n’hésite pas à rocker la scène en montant sur les cabinets et en interagissant avec le batteur à plusieurs occasions. Les gars sont à l’aise sur le stage et ça donne un bon spectacle. Il y a du sang de Rockstar qui coule dans les veines de ces 5 gars de la place, croyez-moi!
Pour ceux qui auraient envie de les voir ou de les revoir, l’attente ne sera pas trop longue puisqu’ils seront en première partie de l’excellent band hommage Rammstime le 3 mai au D’Artagnan’s. Le terme est très cliché, mais ce sera vraiment un spectacle »À voir ».
Texte et photo : Insolite Photographie