A la fois délassant et électrisant mais quoi qu’il arrive dansant, on plonge avec délice dans les mélodies arc-en-ciel du groupe valaisan qui commence sérieusement à faire parler de lui. Depuis le Poprock festival de Gilly, ils s’expriment dans cette interview.
Pourquoi Jacuzzi Jaguar ?
Stefan : Je voulais un nom de groupe qui marque et qui donne le ton , l’ADN du projet. Jaguar est venu assez rapidement suite au qualificatif d’un journaliste disant que notre musique était féline. J’ai trouvé ça chouette. Ensuite, ma copine et moi cherchions quelque chose d’élégant et de cool. Alors on s’est dit qu’est-ce qu’il y a de plus cool que d’être dans un jacuzzi à boire un petit verre sympa ? Et puis, il y a la sonorité du mot et ça peut se dire dans toutes les langues.
Comment sont nées les chansons ?
La volonté d’aller au bout de mon sujet. Je me suis enfermé dans mon studio et puis les gens se sont greffés tout s’est construit d’une manière très organique, très intuitive sans qu’on fasse spécialement de plan…
Comment s’est faite la rencontre avec l’électro ?
Quand j’étais tout gamin, j’écoutais du rap puis à 18 ans j’écoutais de l’éléctro, de la techno aussi. Ces mélanges électro rock, je me suis pris des claques avec Depeche Mode, Nine Inch Nails j’adorais ça. Et puis, bosser avec des synthés c’est hyper chouette parce que ça détache la guitare du rôle habituel qu’elle a en rock où elle est très présente. Je trouve que le son rendu avec les synthés est plus dansant, plus disco et quand tu vois que les gens bougent et dansent sur ta musique t’es content.
Qu’est-ce qui vous inspire ?
La vie. L’avancée en âge, une certaine maturité l’envie de se dépasser, casser les limites de notre travail. Enfin la musique c’est des rencontres. Rien que de venir ici ! On a eu un super accueil. Alors que les Vaudois détestent les Valaisans (rires)
Stefan : Moi j’ai besoin de vivre des choses. Si je reste dans un cadre routinier, je meurs. Je suis un peu intense parfois, hors limite mais j’ai toujours besoin de vivre des expériences qui me nourrissent, de rencontrer du monde, d’aller dans des endroits que je ne connais pas avec des gens que je ne connais pas. Autrement, j’ai plus rien à dire.
Si votre album était un plat, ce serait quoi ?
Champagne et fraises ! Ou sinon burrata tomates basilic.
Vos actualités ?
On a dix dates à venir jusqu’à fin août. On va jouer au Festival Aigl’in music le 10 juin, Urgence disk bientôt, à Plan-les-Ouates pour la Fête de la musique, au Montreux Jazz Festival le 4 juillet, au Mirage Festival à Monthey le 14 juillet c’est hyper cool comme endroit et on jouera pour la soirée d’inauguration ! Et en aout le 11 au BeRock à Gorgier (Ne) et au Venoge festival le 19. On a hâte ! [Sabrina Richard & Marc Floquet]
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