Le festival Rockaganza de Drummondville, qui en est déjà à sa troisième édition, fait les choses en grand cette année et réunit les fans de hardcore et de punk-rock du Centre-du-Québec. Une liste assez impressionnante de groupes locaux et américains se donnaient rendez-vous dans le stationnement de La Piaule (aussi connu sous le nom de la salle Gaston-Mandeville) l’une des dernières salles de spectacles de Drummond encore digne de ce nom.
Cette année Steve Martin et sa troupe on fait de gros coups. La présence de Bigwig entre autres fut l’un des moments épiques du weekend alors que quelques centaines de fans s’étaient déplacés pour venir entendre le groupe en plein après-midi. Mentionnons par le fait même le grand retour sur scène (et sur album à l’automne) du groupe O Linea, l’un des secrets punk-rock francophone les mieux gardés de la province. Les vétérans de Québec Get the Shot étaient aussi de la partie, en ouverture pour Obey the Brave, ils ont tout arraché et carrément volé le spectacle à Alex Erian et OBT qui, il faut l’admettre en a un peu perdu depuis la belle époque de Despised Icon. Profitons-en pour également rappeler la présence de GrimSkunk et de Rouge Pompier (présenté par CISM) qui ont aussi donné de grandes performances.
Malgré quelques petits changements dans l’horaire, le festival roule sans temps mort. Sans pause, les groupes enchaînent les performances de la scène intérieure à la scène extérieure. L’organisation est parfaite. Le lieu semble peut-être un peu petit par moment, mais il faut admettre que c’est un beau problème pour un festival indépendant.
Longue vie au Rockaganza et à son équipe.
Texte: David Atman
Photos: Stéphanie Huot